zaterdag 20 februari 2010
Dans un coin de la pièce, une grande et épaisse plaque de verre, mastiquée au mur et au sol, forme aveclángle der murs une espèce d “aquarium qui emprisonne l’artiste.
Il s ‘y tient serré, immobile, de l’eau à mijambes, dos tourné au public.
Un peu plus loin, au sol, quelques gros galets et une autre plaque de verre de même dimension qui repose à plat sur une couche de farine.
L’ action débute sur une belle ‘installation’.
Servie se retourne avec peine dans l’espace qui l’emprisonne et, calmement, avec patience, minuitie et application, il entreprend, a l’ aide d’ un petit uotil métallique, d’entamer, de grignoter la paroi de verre qui l’enserre. Les terrible crissement du verre qu’on entame et qui cède, amplifiés par de micros-contact, créent un environnement sonore très éprouvant pour tout le corps du spectateur.
-Premier incident: Au cours du découpage, Servie se blesse, le sang coule le long de la paroi de verre. Il se lave dans l’eau qui est à ses pieds, s’efforce d’essuyer la vitre, est obligé d’interrompre un moment son action qu’on lui passe du sparadrap.
Puis il se remet à l’oeuvre; les crissements reprennent.
-Second incident: Intervention brutale d’un spectateur ivre ou excédé qui brise d’un coup de pied le reste de la paroi, l’artiste, avec beaucoup de change, s’en sort indemme.
Il explique alors; ‘Je suis désolé, je ne voulais pas de sang, le sang n’etait prévu, cela ne va pas dans le sens de mon action…, je ne peut pas plus continuer mon travail’,- il dit aussi-: ‘le travaille est maintenant achevé’.